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Mes rubriques d'été dans le Journal de Saône-et-Loire me font penser aux pages du Temps des Vacances dont je m'occupais, au plan régional, pour la Voix du Nord. Ce il y a bien des lustres.

On y retrouve un peu le même esprit d'évasion et de mise en valeur de la région à travers la nature ou le patrimoine, rubriques qui peuvent donner au lecteur des idées de balades, de randonnées, et aussi constituer, par la simple lecture, un dépaysement!

En voici un exemple consacré à la campagne autunoise, mais qui aurait pu s'inspirer du bocage boulonnais... de la plaine des Flandres ou des vallonnements avesnois...

Pour le reste, je vous donne RV sur le site du JSL...

 

Atmosphère autunoise : Un petit tour à la campagne

 

L'emblème de la campagne autunoise ce sont bien les vaches, blanches charolaises, mais parfois brunes, dont les troupeaux sont présidés par de massifs taureaux. C'est au petit matin qu'il convient d'aller respirer dans la plaine, au nord d'Autun, avec pour horizons les sommets boisés du Morvan et de la montagne Saint-Sébastien, que relaient, non loin de la confluence de l'Arroux et du Ternin, les vieux terrils verdis dits lesTélots.

Les bovins placides doivent posséder une montre dans la panse car ils attendent parfois, à l'heure, près de la clôture, leur patron nourricier. Leur curiosité les pousse à dévisager le passant, un cycliste photographe valant bien un train...Les chevaux du centre équestre piquent gaiement un galop dans la prairie, une foule de brebis et d’agneaux se reposent déjà dans l'herbe, deux tètent la même mamelle, un grèbe fait des ronds dans l'étang à chaque plongeon, une hirondelle achève sa toilette sur un fil électrique, une pie vive se montre à l’affût, tandis que quelques hérons garde-bœufs picorent de petites proies à proximité du bétail. Que de vie dans ce paysage bucolique rythmé par la forêt linéaire du bocage : les haies de noisetiers, de prunelliers, d'aubépines, de fusains, de sureaux, d'érables champêtres, de ronces à mûres, de charmes, sont surmontées, ici et là, par de nombreux chênes majestueux, au tronc rugueux, grands pourvoyeurs de glands qu'appréciaient les cochons.

Leur ramure cache de belles et anciennes demeures dont l'hiver dégageait la silhouette. C'est un monde d'harmonie qui s'offre tout près de la ville alors que les hautes herbes s'émaillent de fleurs des champs, blanches ombelles, compagnons rouges et boutons d'or. Mais il m'a semblé que les insectes, butineurs ou non, soient moins présents qu'autrefois, à l'époque où le moindre talus était bruissant de vie...Dommage...

Toujours est-il qu'il faudrait construire les villes à la campagne. Selon Alphonse Allais. N'est ce pas l'impression que donne souvent Autun ?

Dominique ARNAUD

Tag(s) : #Autun, #Bourgogne
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