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C'est un truc très masculin que l'amour des beaux couteaux. Bien que non adepte des armes, je n'y échappe pas, car une bonne lame solide est aussi précieuse au randonneur pédestre que cycliste. Ce qui induit que je résiste difficilement à la tentation de m'arrêter à la vitrine d'une armurerie, notamment à l'enseigne James dans les rues piétonnes d'Autun, établissement traditionnel, fondé il y a près de deux siècles, et qui promeut toujours un petit et robuste couteau de poche dont je possède un exemplaire, nommé le Galvacher.

Pourquoi ? Galvachers, c'est aussi le nom donné à ces paysans du Morvan, notamment de la région d'Anost où se trouve leur musée, qui la moitié de l'année partaient sur les routes, souvent fort loin, pour louer leurs bras et surtout  leur attelage de boeufs à qui en avait besoin. Une équipée qui nécessitait un bon couteau trouvé chez James notamment à l'occasion de la foire traditionnelle du 1er septembre. "Un homme sans couteau n'était qu'un bon à rien" indique J.-C. James avant de citer l'écrivain bourguignon Henri Vincenot (lire ci-après le texte se trouvant en vitrine). Mais avec un Galvacher, on peut faire face à diverses situations : couper le pain, le lard, ou un bâton de marcheur, et aussi déboucher une bonne bouteille sans oublier le poinçon apte à percer les harnais...

La maison James est issue d'une longue tradition, depuis 1824, mais elle possède un site internet moderne où vous trouverez toutes précisions supplémentaires : www.james-autun.fr

Et n'oubliez pas, si l'on vous offre un Galvacher, de donner une piécette en échange, pour éviter que l'amitié ne soit coupée ! 

 

Un bel étalage à l'armurerie James, nom gravé sur l'authentique Galvacher

Plutôt joli n'est-ce pas ?

Tag(s) : #Traditions
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