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Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas évoqué un aspect pratique de la... pratique du vélo. Je rouvre donc cette rubrique. Aujourd'hui, je vais vous parler de mon sac à dos, car c'est le mode de transport des choses indispensables lors d'une balade que j'ai choisi.

C'est aussi, certainement, l'équipement le plus commode et le plus simple à condition de ne pas trop le charger. Dans le cas contraire, pour une très longue randonnée, mieux valent des sacoches basses ou une petite remorque, mais pour quelques petits kilos, le sac aux épaules évite d'accrocher quoique ce soit sur la bicyclette, sinon peut-être, une légère sacoche de guidon. En effet j'aime bien disposer d'un vélo épuré, sans porte-bagages ni garde-boue, que ce soit un VTT ou un vélo de route. Et c'est bien un sac que choisiraient les pilotes de fixies !

L'intérêt du sac à bretelles, c'est que, quand on s'éloigne de sa monture, après avoir bien sûr verrouillé un anti-vol solide, on peut aisément le garder sur soi pour visiter quelque curiosité, ou rentrer dans un magasin, un marché, un restaurant...

Dans le commerce, le choix de sacs à dos est extrêmement vaste, chaque type présentant des avantages et des défauts. J'ai choisi un sac plutôt ordinaire, grand mais très léger où je place au minimum un peu de matériel me permettant de réparer en cas de crevaison, de la crème solaire, des mouchoirs en papier. J'y ajoute selon la météo un vêtement imperméable et selon la longueur du parcours de quoi casser la croûte, mais le sac au départ n'est jamais plein.

GARDER DE LA MARGE

Alors demanderez-vous, pourquoi un sac aux trois quarts vide ? Réponse : Parce que restant léger la plupart du temps (un peu plus de 2 kg, je l'ai pesé) il me permet de garder de la marge quand je souhaite faire des emplettes, et c'est fréquent au Mexique. Ainsi aurai-je toujours de la place pour rapporter à la maison des courses alimentaires d'autant plus que dans ce pays, les étals des marchés de fruits et légumes sont particulièrement tentants, et à des prix défiant toute concurrence.

Dans un sac à dos, on peut aussi placer des objets divers dégotés lors d'une excursion, dont de l'artisanat, des souvenirs, des documents, des journaux. On peut aussi glisser les vêtements chauds, utiles au petit matin, et qu'il faut bien ranger quelque part quand le Soleil a pris de la hauteur. De surcroît il m'arrive de ne partir, sac sur le dos, que dans l'objectif de faire les courses, malgré la forte côte qu'il me faut systématiquement gravir du supermarché jusqu'à la maison.

Le poids du sac plein à craquer peut alors atteindre les 7 kg, ce qui représente un excellent exercice supplémentaire pour les jambes et le souffle. Dur, dur, d'accord, mais j'en tire un bénéfice car à la sortie suivante, avec un sac à nouveau allégé, le vieux pédaleur que je suis se sent pousser des ailes, sensation de libération  très agréable !

UN AVANTAGE ÉCOLOGIQUE

La commodité de ce modeste équipement pour faire des courses présente aussi un indéniable avantage écologique puisque, par l'économie de nombreux kilomètres en voiture, il évite la diffusion dans l'atmosphère des gaz à effet de serre.

A chacun d'apporter sa contribution à la sauvegarde de la planète car il faut savoir que dix kilomètres en voiture, c'est quand même plus d'un kilo de CO2 dans l'atmosphère : en moyenne une voiture émet deux tonnes de gaz à effet de serre par an. Alors pourquoi ne pas privilégier le vélocipède, équipé d'un bon sac bien sûr ! Quand il est bien ancré sur les épaules, il donnerait presque des envies de tour du Monde. Allez, j'y ajoute ma planisphère...

Sac à dos, ce n'est pas le choix qui manque sur le net !

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Tag(s) : #MA RUBRIQUE DU VELO, #Vie quotidienne
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