Curieuse découverte dans l'église de Tepoztlan, attenante au couvent datant du 16e siècle. C'était en effet la première fois que je voyais une roue dotée d'une vingtaine de clochettes constituant donc un étonnant instrument musical à percussion, entièrement métallique et destiné à être actionné à la main. J'ai d'abord cru cette roue spécifiquement mexicaine, mais c'était une erreur, car sur Wikipédia, un article est consacré à ces roues à carillon ou à clochettes, dites aussi roues de guérison, de gloire et de fortune. Leur origine serait bretonne.
De bois ou métalliques, équipés de 12 petites cloches, voire de bien davantage, ces instruments sont utilisés pour animer certaines cérémonies ou encore pour demander, à quelque saint, une guérison.
Selon le site campanologie.free.fr on en trouve dans d'autres régions qu'en Bretagne, par exemple en Bourgogne, dans le Rhône, en Auvergne.
Ces roues peuvent être fixées en hauteur et activées avec une ficelle, mais celle de Tepoztlan, non dépendante d'un support, est équipée d'une manivelle en fer, manivelle que je n'ai pas osé tourner... La prochaine fois que j'irai de ce village, peut-être...
En commentaires, n'hésitez pas à partager votre savoir sur ce sujet
/image%2F0814297%2F20181114%2Fob_b9cb29_diego-rivera-jpgrrrrrrrrrrr.jpg)