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Toujours pour le Journal de Saône-et-Loire, parution du dimanche, ce fut par mont et vallées agrestes une balade de trois heures à vingt km/h, faites le calcul, qui nous a permis d'explorer le sud de la région d'Autun où l'élevage de la vache charolaise est très présent : petits troupeaux blancs, dans un bocage jauni bien souligné par le maillage vert des haies, dans lesquels on remarque souvent la présence de fiers taureaux.
Occasion d'enchaîner les vallées de l'Arroux, affluent de la Loire, de son affluent le Mesvrin, et de la Brume, affluent du précédent cours d'eau qui a lui aussi un ruisseau affluent ce qui amène à St-Symphorien-de-Marmagne, le pays de l'autunite, minerai d'uranium évoquant le nom d'Autun...
Au long du chemin se succèdent les petits châteaux et les églises patrimoniales, ainsi qu'un très vieux prieuré millénaire, à Mesvres et un grand menhir à Broye.
C'est à l'occasion du retour que s'affrontent les meilleures (ou les pires comme vous voulez) côtes, dénivelées qui ramènent sur les hauteurs de la forêt de Planoise. De là il n'y a plus qu'à descendre vers Autun, la route offrant de superbes panoramas sur la haute-ville médiévale.
Une balade plus musclée que les précédentes mais qui reste abordable aux cyclistes moyennement entraînés ou qui ne sont plus de première jeunesse...
DA
J'éprouve toujours grand plaisir, à pied ou à vélo, à parcourir le bocage ; ce fut vrai en Boulonnais, ça l'est encore en Autunois du sud parcouru cette fois avec Manu, sortie qui a été l'occasion d'apprécier la variété des essences d'arbres et arbustes dont beaucoup sont producteurs de fruits : châtaignes, faines, mûres, noisettes, prunelles, et j'en passe bien sûr...