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Dans la nature, bien des insectes possèdent l'art du camouflage, pour échapper aux prédateurs le plus souvent, voire pour approcher leurs proies (mantes), la ruse est parfois de rigueur.
Ainsi, lors d'une balade, on a bien du mal à discerner, dans les arbres, les sauterelles-feuilles assez fréquentes au Mexique.
Mais quand l'une d'elle vient se réfugier au plafond de la terrasse, peint en blanc, elle ne peut échapper au regard et à l'oeil de l'appareil photo, d'autant plus que l'animal est de grande taille. Celui-là faisait 9 centimètres sans compter les longues antennes. J'en ai vu d'un peu plus grands. L'envergure est à l'avenant.
La sauterelle fait partie des orthoptères car elle possède des ailes droites rangées le long du corps. Après la séance de pause, à quelques centimètres de distance, et après être passée à la toise, elle s'est envolée gracieusement, mais moins légèrement qu'une libellule.
Ces insectes sont majoritairement phytophages, donc herbivores. Ils sont à métamorphoses incomplètes, c'est à dire que les jeunes ont déjà la forme des adultes, leurs ailes grandissant mue après mue, et qu'ils parviennent à l'imago - insecte parfait - sans passer par le stade de la chrysalide.
Bien qu'ils soient végétariens, une Mexicaine m'a recommandé de ne pas y toucher : peut-être ce gros orthoptère mord-il pour se défendre ? Mais on peut le regarder dans le fond des yeux !
