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Au Mexique, je suis d'assez près l'actualité dans l'Hexagone, bien sûr par des médias français, mais il m'intéresse aussi, pour certains événements, d'observer comment ils sont traduits par la presse mexicaine.
Autant vous dire que j'ai éprouvé un grand plaisir en constatant que le journal régional La Union de Morelos avait consacré un article sur 5 colonnes, dans son édition de domingo 15 de enero, pour célébrer le 395e anniversaire du baptême de Molière, le 15 janvier 1622, du baptême car à l'époque de Jean-Baptiste Poquelin , c'était cette date, proche de celle de la naissance, qui était enregistrée.
Le journal mexicain souligne que se maintient donc l'héritage de celui qu'il qualifie "de génie, de plus grand écrivain de comédies de théâtre du monde", avant de dérouler son admirable carrière, du premier succès que représenta la pièce Les Précieuses Ridicules jusqu'à son malaise sur scène d'où s'ensuivit sa mort en 1673, suivie d'une inhumation en terre sainte qui ne put avoir lieu que sur intervention du Roi...
Cet article très élogieux et complet sur Molière me confirme l'intérêt que portent les Mexicains à la culture française, intérêt que j'avais déjà évoqué à propos de la littérature, soulignant que dans les libraires, comme dans les expositions de livres souvent proposées dans la rue, les écrivains et poètes français sont omniprésents, souvent traduits au Mexique (Baudelaire par exemple), ce pays étant celui qui contient le plus d'hispanophones au monde (126 millions) loin devant la Colombie, l'Argentine et l'Espagne, pays quasiment trois fois moins peuplés.
Voir à ce propos cet article évoquant la "ruelle des livres" à Cuernavaca : http://monpetitjournaldicietdailleurs.over-blog.com/2016/02/cooperation-culturelle-la-litterature-francaise-appreciee-au-mexique-et-a-cuernavaca-de-las-flores-del-mal-a-el-principito.html
