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La nature est là, au bord de la route, quand je monte d'Autun vers les hauteurs boisées qui dominent l'antique cité.
Je n'ai photographié qu'une partie des fleurs rencontrées sur le bas-côté, car à vélo, chaque halte coupe l'effort et nécessite un redémarrage, mais j'ai quand même pris le temps d'admirer myosotis, aubépines, compagnons, renoncules, ombelles, jacinthes bleues et même ces banales orties dont les feuilles nourrissent tant de chenilles de papillons. Ma liste n'est pas exhaustive car je ne suis pas botaniste et donc sujet à l'erreur ; j'ai aussi remarqué en passant, sans leur tirer le portrait, les bugles discrets, les violettes timides, les sceaux de Salomon à peine épanouis, ou encore des lamiers, et des fougères naissantes sur les rochers. Et bien d'autres encore !
J'en fait un bouquet à l'intention de mes lectrices, de mes lecteurs et des ... électeurs car c'est encore de saison.
Comme ce bouquet est photographique, je donne un conseil pour la prise de vues :
GARE A LA SUREXPOSITION !
Les fleurs claires se trouvant sur un fond sombre de feuillage, créant plus ou moins de l'ombre, risquent d'être surexposées (trop claires) la cellule de l'appareil étant trompée par leur environnement. Donc si vous travaillez en automatique pour l'exposition, réglez votre appareil en sous-exposition, par exemple - 0,7 voire - 1 et vous aurez des pétales aux couleurs bien saturées. De plus le temps d'obturation sera un peu plus court ce qui réduira le risque de flou de bougé. (Cela est vrai aussi quand vous photographiez une personne à peau claire sur un fond sombre, par exemple une haie de thuyas).
Par contre si les fleurs des arbres se découpent sur un fond de ciel pâle, donc en contre-jour, surexposez un peu. Si le ciel est vraiment bleu soutenu, il n'y a aucune correction à apporter.
Quelques échantillons des fleurs du bas-côté au printemps