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Selon le journal français Libération et le tuyau que m'a envoyé mon frangin Pascal, (merci à mes lecteurs de devenir des informateurs), la cour suprême du Mexique vient d'autoriser le premier club de culture de cannabis du pays, un premier pas vers une dépénalisation des drogues dites douces dans un pays particulièrement atteint par le narco-trafic et ses conséquences désastreuses.
La cour suprême, dans sa décision, a certainement de très bonnes raisons qui ont conduit à des attitudes identiques dans bien d'autres pays et je n'ai pas à prendre position en la matière, bien qu'il soit intéressant de reproduire ci-après l'essentiel de l'article de « Libé ».
Cependant il me paraît important de souligner le caractère fallacieux de l'expression « drogues douces » !
Certes, comparé à l'héroïne ou à la cocaïne, l'herbe peut sembler anodine. Cependant force est de constater que le cannabis (à l'instar d'autres drogues légales comme l'alcool ou le tabac) fait des dégâts considérables, pas toujours bien mesurés, notamment parmi les consommateurs les plus jeunes, provoquant l'échec scolaire et des problèmes psychologiques, sans compter, dans l'avenir, de probables maladies respiratoires.
Il y a certainement de bons arguments en faveur de la dépénalisation, et notamment l'espoir de contrer l'activité des professionnels du trafic, ou encore les vertus médicales du cannabis.
Mais attention, les sociétés qui évoluent dans ce sens risquent aussi, plus tard, de s'en mordre des doigts tout jaunis par les pétards...
CI-APRÈS L'ARTICLE DE LIBÉ
A savoir que pour éviter tout risque de confusion, la culture du chanvre textile et donc non drogue, est soumise à des déclarations officielles : http://www.rueduchanvre.com/Autres/reglement.htm
L'essentiel de l'artible de Libération