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Il est des jours, comme ça, de novembre, où la tristesse affleure... On ne sait pas pourquoi, ou... on ne le sait que trop.
Déchirement de se quitter, de vivre la séparation. Ils y a ceux qui sont partis, ceux qui partent, ceux qui partiront et le cœur n'en peut plus de ce déchirement... L’œil éperdu cherche un réconfort . Alors, comme la flânerie fait du bien ! Comme elle permet de se reposer le regard sur un coin de ciel, sur un arbre fleuri, sur une plantule entre deux pavés, sur d'émouvants sanctuaires le long du chemin ! Elle conduit, comme par hasard, à des lieux de recueillement.
Les Mexicains viennent de fêter les morts à leur manière, de les inviter à leurs réjouissances, des moments familiaux qui consolent. Ils n'ont pas oublié les cimetières, comme évoqué précédemment sur ce site, ils n'oublient pas non plus, au bord du chemin, les trop nombreuses petites croix qui jalonnent la grand-route, celle du pèlerinage de Chalma, là où des êtres souvent jeunes ont péri lors d'un accident. Aussi utiles rappels à la prudence.
Alors, après en avoir soigné l'environnement, ils y installent des monceaux de fleurs, et même une émouvante poupée symbolique. Plusieurs fois dans l'année, les parents et amis de ceux qui sont trop tôt disparus, reviendront les honorer. Et cette évocation me réconforte, car rien n'est pire que l'oubli.
