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De retour en terre aztèque, que d'eau et que d'histoires d'eau

Heureusement que nous vivons ici, non un séjour touristique, mais des retrouvailles avec un pays généralement ensoleillé mais qui depuis l'atterrissage offre un visage moite et même mouillé sous une tiédeur toute tropicale provenant sans doute de la traîne d'un ouragan qui aura fait plus de peur que de mal. Et comme une averse ne vient jamais seule, nous avons, en cette fin d'octobre, à vivre une série d'histoires d'eau !

Il y a d'abord, ce qui m'a affecté le plus, la bouderie du Popocatepetl dont je n'ai rien distingué, ou presque, depuis trois jours, car le fameux volcan se cache, du matin au soir, derrière la masse cotonneuse de nuages blancs ou gris foncé à peine teintés par l'aurore. Cependant j'ai cru distinguer un bourgeonnement s'apparentant, parmi les nuages, aux crachats gazeux d'une éruption.

Histoires d'eau car il nous a fallu régler très vite des problèmes pratiques : la bomba (pompe) qui assure l'adduction d'eau dans la maison, tout comme la chaudière, donnaient des signes de faiblesse d'où la visite d'un plombier piloté par... le peintre de l'an dernier doté d'un accent convenant si peu à mes oreilles qu'Isabelle, au téléphone, doit en assurer la traduction. Mais dans ce genre de circonstances, ici, on arrive toujours à s'arranger cordialement si bien que soir même, après que je sois allé le quérir en taxi en compagnie du plombier, le nouveau chauffe-eau est installé et fonctionne à merveille. On attendra le lendemain pour la bomba et le réglage des chasses d'eau...

Tout cela n'a pas été facilité par la forte humidité estivale qui ayant atteint la batterie de la voiture a hâté sa dégradation. Ne voulant pas faire appel à un dépanneur, je l'ai démontée moi-même et transportée en taxi jusqu'à un commerce d'accessoires automobiles pour l'échanger contre une neuve. Ouf ! La petite Chevrolet démarre toujours mais par précaution je l'ai confiée aux soins de mon petit garage de proximité qui lors d'une révision va me changer la courroie de distribution pour un tarif susceptible de faire rêver les consommateurs français, une trentaine d'euros, la seule difficulté étant pour moi de comprendre les réponses du mécanicien, lui aussi parlant un idiome où se mêlent le castillan et les sonorités de la langue pré-hispanique locale.

Tout cela pour vous dire que je n'ai pas manqué d'Histoire d'O, malgré mon oubli en France du livre de Pauline Réage avantageusement remplacé par quelque roman du sulfureux Roger Peyrefitte qui contrairement à ce qu'indique l'un de ses titres n'a pas toujours été un enfant de « cœur ». Mais là, en matière d'histoires d'eau, il ne s'agit plus que d'une histoire de "bénitier" ou de "burettes" (question de goûts) le mot « burettes » étant, bien sûr, plus équivoque au pluriel qu'au singulier ! Ce ne sont pas les anciens enfants de chœur qui me contrediront.

De retour en terre aztèque, que d'eau et que d'histoires d'eau
De retour en terre aztèque, que d'eau et que d'histoires d'eau
Tag(s) : #Vie quotidienne, #Mexique
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