C'est ma balade la plus fréquente que je vous présente aujourd'hui, la descente faite à vélo jusqu'à mon supermarché habituel (Superama) histoire de rapporter quelques courses alimentaires à la maison, dans un sac à dos qui pesant 2 kg au départ atteint parfois 8 ou 9 kg au retour, moyen écologique et assez sportif de ne pas prendre la voiture car ça monte ou descend tout le temps, 220 mètres de dénivellation positive et autant de déniv' négative (descente) en 8 km et occasion parfois d'aller prendre un café avec l'ami mexicain Victor!
J'y prends plaisir car il y a toujours quelque chose à observer sous une lumière changeante : les montagnes proches et lointaines, le ciel coloré par l'aube, les maisons typiques accrochées aux pentes des barrancas (ravins), les petits restaurants de rue qui accueillent vers 8 h, voire avant, les premiers convives, les fleurs innombrables et les ombrages rafraîchis par la nuit, les premiers étals alimentaires, des tamales aux chicharrónes en passant par les jus d'oranges frais, autant de spécialités mexicaines, les nombreux riverains dont le premier geste matinal est de balayer le trottoir, sans oublier l'invisible bien présent : la stridulation allant crescendo de certains insectes que je n'ai pas identifiés, ils sont dans les arbres, mais qui peuvent être des genres de cigales ou de sauterelles : plus le soleil monte et plus leur chant est assourdissant ; j'en ai entendus de plus bruyants encore au Chiapas, par temps de canicule. Parfois se disputent les perroquets tapageurs dans les hautes frondaisons fleuries.
Je vous donne les photos à examiner dans l'ordre de la prise de vue : une petite côte puis la descente, puis la longue côte du retour qui lui correspond : un aspect du Mexique sans fioriture ! En précisant que les inégalités de la chaussée, trous, dos d'âne, pavés obligent à la vigilance et accroissent l'effort...