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Si chaque balade dans la nature représente un bonheur, chaque sortie est hélas l'occasion de mesurer qu'en quelques décennies, la perte en biodiversité est fort sensible, qu'on ne voit plus autant d'insectes, de papillons posés sur les fleurs, ni d'oiseaux nous régalant de leurs chants...
Perte en biodiversité à laquelle contribue le réchauffement climatique indéniable. Il faut savoir que la France serait l'un des pays qui abrite le plus grand nombre d'espèces mondialement menacées selon le site Vie publique.
La sensibilisation du public en la matière a un rôle à jouer pour soutenir les actions entreprises en faveur de l'environnement et c'est pourquoi on ne peut qu'encourager, tout en les respectant, à aller admirer les joyaux de la nature en privilégiant bien sûr la marche ou le vélo, en ne commettant aucun acte nuisible dans le milieu naturel, milieu naturel dont fait aussi partie ... la ville qui représente un refuge. On voit trop encore, ici et là, de pollutions aussi visibles qu'évitables
De récentes balades m'ont cependant permis de photographier quelques espèces dont un rougequeue noir (femelle m'a précisé l'ami Jean-Louis du blog Nature d'ici et d'ailleurs ), un petit triton traversant une route après une pluie nocturne, un superbe carabe aux reflets bleus, des "gendarmes" dit aussi pyrrhocores aptères...une variété de punaises. De voir aussi des lézards s'activant au soleil...
Mais il n'empêche que sur le bord du chemin, les fleurs des grandes ombelles sont bien moins fréquentées qu'autrefois par les butineurs...
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