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Ajout, un poème de Juan en fin d'article.

En bref : Ceux de mes aimables lecteurs qui possèdent une certaine connaissance de l'espagnol et du mexicain apprendront certainement avec tristesse l'annonce de la mort du grand poète originaire du Chiapas (Mexique) Juan Bañuelos . J'ai appris cette nouvelle par la Jornada, et vu sur le net que tous les médias mexicains en parlent, mais je n'en ai pas encore trouvé trace, ce jeudi soir, dans la presse française, d'où ces quelques lignes utiles.

Son décès est survenu mercredi à l'âge de 84 ans à la suite de problèmes respiratoires. Poète, essayiste, universitaire, éditeur, ayant fait l'objet de nombreux prix, Juan Bañuelos grand chantre de la nature fut aussi un activiste social. Sachant que les mots sont les enfants de la vie, il sut dénoncer la grande pauvreté des indigènes mexicains et s'impliqua dans le mouvement zapatiste du Chiapas notamment dans un rôle de médiateur en 1994. Il critiqua aussi la violence, envisageant le remède que constitue en la matière la poésie dans les situations les plus extrêmes.

Juan  Bañuelos fit partie du groupe poétique La espiga Amotinada et j'ai  trouvé aussi très jolie cette parole le caractérisant : sa poésie ne rejoint pas ceux qui préfèrent les antennes de la télé aux branches des arbres!

Les ressources de YouTube nous permettent enfin un moment d'émotion en compagnie du poète, il suffira de cliquer sur ce lien, n'y manquez pas, même si vous entendez médiocrement la langue de Cervantès, sa grande présence est bien là :

https://www.youtube.com/watch?v=z4hivVOcw-E

 

D'autres images ici : https://www.youtube.com/watch?v=yzKAlOZ8MYk

 

(((Dans le Noeud à 3 vents de Bañuelos, traduit par Françoise Roy on peut lire le prologue de Ruben Bonifaz Nuno et découvrir cette magnifique pensée, en substance, que les affamés, les malades, les incarcérés, les victimes de la torture, sauront qu'ils ne sont pas seuls en écoutant les poèmes de Juan Bañuelos, mais qu'ils constituent - chacun d'entre eux - un peuple et qu'ils pourront aspirer à l'inébranlable pouvoir de rendre leur maison libre et juste...)))

 

En commentaires Maryline m'envoie ce poème du disparu, merci  à elle :

 
Je ne connaissais pas ce poète, j'ai regardé la vidéo et j'ai trouvé cette traduction sur "Arbrealettres"
 

 

 

Tag(s) : #Actualité, #Poésie, #Mexique
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