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TRIATHLON DE LA GRANDE MOTTE : LES MUSCLES ET LES NEURONES

Mais qu'est ce qui les pousse donc, ces jeunes et moins jeunes, à sauter dans l'eau froide équipés ou non d'une tenue d'homme grenouille, à y nager comme des forcenés dans les vagues, à sortir de l'eau le plus vite possible, tout en se déshabillant, pour gagner un parking où les bécanes attendent, à jouer les coureurs cyclistes et à peine échauffés, mais essoufflés, abandonner le vélo et se mettre à courir – à pied – les fesses encore humides de la baignade, comme des dératés ?

Je crois que c'est la passion à la fois du sport et du jeu, dans une activité très complète puisqu'elle fait travailler à la fois tous les muscles, mais aussi les neurones. En triathlon, plus que dans d'autres disciplines, il faut d'une part de la stratégie, en dosant son effort, d'autre part ne pas oublier une foule de petits détails sous peine d'être pénalisé ou disqualifié. Il y a des étiquettes à se coller un peu partout et l'on doit bien connaître le règlement. Par exemple, quand on court, dans le parc à vélo, la bicyclette à la main, il faut avoir sa jugulaire – du casque - bien en place.

Jugulaire, jugulaire donc, et ce fut le cas à la Grande Motte où avaient lieu plusieurs épreuves de triathlon, dont un découverte format XS avec 400 mètres de nage, 10 km à vélo et 2595 mètres de course à pied. Ambiance sympathique, mais organisation bien perfectible, j'ai assisté à cette compétition en m'intéressant surtout à la petite équipe familiale qui a fait de jolis résultats :

  • pour moi, à Manu, ira la coupe de la performance avec une belle 10e place face à des compétiteurs bien plus jeunes, et la première place en « vétérans 1 » en un peu plus de 35 mn (le premier Victor Andrieu, a mis 5 mn de moins) ;

  • à Christophe, vétéran 2, 36e en 45 mn, j'attribuerai la coupe de la malchance puisqu'il a perdu bien du temps avec la roue arrière qui se desserrait... Il a pourtant continué avec opiniâtreté ;

  • à Valérie, également vétéran 2, la coupe du mérite, car malgré le stress du départ et une erreur de parcours, elle laisse, à la 57e place, plusieurs concurrents derrière elle alors qu'elle s'envisageait lanterne rouge. Bon entraînement pour la prochaine fois !

En conclusion, quel que soit le classement, le triathlon forge des sportifs plutôt complets puisqu'il est nécessaire de s'entraîner à longueur d'année, dans les trois disciplines. Et bravo aux 62 classés de cette compétition où les licenciés étaient majoritaires, et où nos non licenciés ont bien tiré leur épingle du jeu.

Le départ de la Grande Motte, toujours spectaculaire, même quand il y a moins de 100 concurrents
Le départ de la Grande Motte, toujours spectaculaire, même quand il y a moins de 100 concurrents

Le départ de la Grande Motte, toujours spectaculaire, même quand il y a moins de 100 concurrents

La sortie de l'eau, un moment où l'on peut perdre du temps...
La sortie de l'eau, un moment où l'on peut perdre du temps...
La sortie de l'eau, un moment où l'on peut perdre du temps...

La sortie de l'eau, un moment où l'on peut perdre du temps...

Arrivées au finish de Valérie et Manu, dommage que cela soit en contre-jour
Arrivées au finish de Valérie et Manu, dommage que cela soit en contre-jour

Arrivées au finish de Valérie et Manu, dommage que cela soit en contre-jour

Tag(s) : #Actualité, #Sport
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