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La plupart des intercommunalités de la région ont parait-il mené depuis quelques mois, sous l'autorité d'un pont...ife, une réflexion qui est en train d'aboutir.
Il s'agit tout simplement de supprimer les ponts enjambant nos rivières depuis un ou plusieurs siècles, avant on s'en passait bien, et de restaurer les passages à gué pour les personnes ayant vraiment besoin de traverser le cours d'eau.
Les avantages de la démolition des ponts sont multiples.
- D'abord on pourra en récupérer les matériaux, souvent de belles pierres, afin de construire des habitations et de restaurer des monuments historiques dégradés.
- Mais le bénéfice ne s'arrête pas là. Les rivières coulant plus librement seront moins sujettes aux crues (qui l'eut cru ?) et les piliers n'arrêteront plus les bois flottés formant barrage.
- Circulant plus librement les poissons, surtout d'avril, ou encore les (pon)-thons, peupleront davantage leur milieu naturel pour la grande joie des pêcheurs.
- Enfin, dans un pays limité par des rivières non dotées de ponts, les épidémies se développeront beaucoup moins vite. Adieu la Covid!
- La réduction des échanges, d'une ville à l'autre, fera baisser considérablement l'usage des véhicules à moteur qui perdront leur raison d'être, ce qui réduira la production de gaz à effet de serre ; excellent pour la planète que la destruction des ponts dis chérie ?
Bien sûr les villes possédant le mot "pont" dans leur nom comme Pont-sur-Yonne, pourront conserver au moins une passerelle, dans un souci bien sûr de bonne communication, car sinon ce serait le pom...pon !
Selon la chanson, il suffit de (faire) passer le pont...