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A Mexico se trouve un monument étrange, Paseo de la Reforma, près de l'entrée du Bosque de Chapultepec : c'est une tour de 104 mètres de haut, très étroite, dite Estela de Luz, ce qu'on peut traduire, je ne sais, par stèle de lumière, ou sillage de lumière, car elle est illuminée la nuit.
Cette tour qui faisait partie des projets architectoniques du bicentenaire de l'Indépendance mexicaine domine un équipement ultra moderne, le centre de culture digital – centro de cultura digital - qui selon sa page Facebook (je n'ai pas eu le temps de le visiter) est un espace de diffusion, d'actualisation, de production et de contact culturel qui réunit les institutions, les artistes, les académiciens, les humanistes, pour explorer la relation existant aujourd'hui entre les diverses formes d'expression du monde digital et son influence sur la vie culturelle et artistique du pays.
Dans cet espace de communication et de création artistique, il s'agit entre autres de faire la promotion, concept qui me paraît fort intéressant et actuel, de la conscience que nous nous trouvons dans un monde où nous sommes en un même temps usagers et créateurs de la culture digitale.
La création de contenu n'est donc plus réservée à une minorité. Cette idée me paraît évidente, ne serait-ce que par la teneur des sites proposés par mes amis de la blogosphère, blogosphère où l'on produit et publie des opinions, textes d'information, des images, des poèmes, de la musique, de la vidéo, blogosphère où l'on dialogue, où l'on commente, où l'on réagit, où l'on peut aussi travailler ensemble. Mais bien sûr, la culture digitale recouvre encore bien d'autres domaines… et l'image que j'ai choisie sur Google Earth n'illustre-t-elle pas les possibilités techniques d'aujourd'hui, par la vision en 3D ? Par les images diffusées par satellites ?
Ce qui est certain c'est qu'à notre époque, par la culture digitale, nous pouvons tous être à la fois consommateurs, commentateurs, producteurs…
Il faudra que je mette un jour la visite de ce centre culturel à mon programme, mais il y a tant à faire dans la capitale du Mexique que ce ne sera sans doute pas pour cette année !
UNE TOUR DE 104 METRES
Mais revenons à la tour évoquée. Ainsi que le montre la photo, cette tour faisant penser à un pylône ne manque pas d'intérêt, et sa hauteur de 104 mètres, pour un coût ai-je lu dans le journal de 1300 millions de pesos, est à la fois spectaculaire et audacieuse. Par contre, aujourd'hui, ainsi que le souligna dans un article le journal national El Universal, cette tour est « dévorée » par son environnement de gratte-ciel de plus de 200 mètres de haut qui constituent le faîte de la moderne cité de Mexico, ville initialement composée d'immeubles assez bas, mais qui a tendance à se densifier ; dans un tel voisinage, ce monument finalement bien moins élevé que ses voisins passe quasiment inaperçu sauf si on le regarde de près et si on lui donne, par l'image, une position en premier plan. C'est pourquoi le journal précité avait parlé, en substance, de manque de vision dans la conception urbaine. Mais il n'empêche que cette Estela de luz balise un quartier fantastique, entre la Zona Rosa et Polanco, où sont concentrés énormément de pôles d'attraction dont les château de Chapultepec, musées d'anthropologie, d'art moderne, Rufino Tamayo, sans oublier le grand zoo et le lac urbain du parc de Chapultepec et l'auditorium géant de 10 000 places assises. Autant de lieux importants que domine la tour signalant le centre de culture digitale.
Le blog ami du jour
Une citation qui colle bien avec cet article sur le blog du staff d'overblog:
LA DERNIERE PHOTO : RENCONTRE DE DEUX CULTURES