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Environnement : tels des grenouilles en train de cuire lentement

Inspiration qui va changer de l'article précédent ! Faisant ce matin du vélo dans la ville de Cuernavaca, en pleine circulation, dans les embouteillages, je me suis senti presque étouffé, non seulement par les gaz d'échappement, mais aussi par cette foule métallique et motorisée, autour de moi, qui me bloquait contre le trottoir, m'emprisonnait littéralement.

Alors j'ai repensé à cette vieille fable de la grenouille, qui jetée dans un récipient d'eau bouillante, saute pour s'enfuir aussitôt, mais qui plongée dans de l'eau froide mise à chauffer lentement va s'habituer, ne pas réagir, et finalement crever ébouillantée.

Ainsi les atteintes à l'environnement étant progressives, nous les subissons sans réagir suffisamment, et bientôt notre pauvre planète ne sera plus vivable du tout.

Nos gouvernants le savent, ou le subodorent, mais comme la grenouille, ils sont dans l'instant, et non dans le futur, ils pensent davantage aux sondages et au prochain scrutin qu'à un avenir plus lointain. L'électoralisme tue ce que préconisait l'adage « gouverner c'est prévoir ». Les preuves de cela se multiplient, les grandes et coûteuses conférences internationales s'avèrent toujours plus décevantes, les derniers ours blancs peuvent bien périr, quand trop de pays dont le nôtre s'opposent à l'interdiction de sa chasse ! Et même le fameux WWF...

Mais pour en revenir à la pollution urbaine (qui ne doit pas nous cacher le problème général de la pollution de la Terre), alors que la France a reculé sur l'écotaxe pourtant souhaitée par la droite comme par la gauche, il n'y a que des mesures drastiques, voire autoritaires, qui pourraient rendre l'air plus respirable, alors que les citadins s'empoisonnent plus ou moins consciemment et finissent, pour des milliers, par en mourir. Alors que les grandes villes, qui pourraient être édéniques, sont devenues infernales. La solution, on la connaît, il suffit de l'appliquer, dans des délais les plus brefs possibles : limiter la circulation en ville aux véhicules non polluants, par exemple électriques, et privilégier, de plus en plus, les modes de chauffages ne rejetant rien dans l'atmosphère. Or les initiatives actuelles sont généralement trop timorées. Cela coûterait cher mais serait créateur d'emplois. Des sacrifices sont à faire. La loi du profit n'est pas la panacée.

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En attendant, ce matin, j'ai encore pris ma petite voiture à essence pour faire les courses, et l'eau chaude dans la casserole où je m'étiole, tel la fameuse raine, a gagné un degré de plus ! Paradoxal, non ?

Copie d'écran de RFI.fr

Copie d'écran de RFI.fr

Sur l'autoroute qui traverse Cuernavaca, il n'est pas rare de voir, sur la bande d'arrêt d'urgence, des bicyclettes ou de petits cyclomoteurs

Sur l'autoroute qui traverse Cuernavaca, il n'est pas rare de voir, sur la bande d'arrêt d'urgence, des bicyclettes ou de petits cyclomoteurs

Tag(s) : #Environnement, #Edito
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