Fils de la vierge (sans prononcer le « s »)
C’est une rencontre pas forcément agréable et difficile à photographier faite à Autun dans le domaine de l’arachnologie : celle de fils de la Vierge, filaments presque invisibles qui viennent se coller au visage, aux vêtements, et dont il est parfois difficile de se dépêtrer ! Flottant au … fil de la brise les fils de la vierge ont été secrétés par de jeunes araignées qui s’accrochant à la soie légère trouvent ainsi un moyen commode de se déplacer grâce au vent pour trouver un lieu de vie : c’est le ballooning que pratiquent aussi certaines chenilles et qui contribue à la dispersion des espèces à la manière des graines volantes de nombreuses plantes. En tous cas l’image d’une petite huit-pattes au bout de son fil tel un parachute ascensionnel est poétique même si je n’ai pas vu le minuscule animal aventurier qui se fixera en un lointain lieu de vie. Une merveille de la nature, en fait.
Photo d’archives DA : un réseau de soies sans doute dû à des tisseuses arachnides
P.S. : vu récemment une grosse tégénaire dans le lavabo que j’ai priée sans brutalité d’aller faire du fil-stop !