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Retour à la hacienda du conquistador
Il n'est point besoin de vénérer le conquistador Cortés, dont le buste est ici niché dans le feuillage, notre photo, pour apprécier, près de Cuernavaca, à Jiutepec, les charmes de l'ancienne hacienda qu'il nous a laissée.
Dans ce havre antique on peut oublier la souvent triste actualité du 21e siècle et se changer les idées dans ce lieu privilégié : C'est un restaurant au calme dans un jardin, un jardin dans un restaurant, un morceau de paradis au soleil du Mexique. Voici un coin d'ombre sous un parasol dans les vestiges boisés de l'antique exploitation agricole et industrielle où l'on peut déguster quelque plat typique, un verre de bon vin, servis par un personnel charmant, dans un pays qui oubliant ses problèmes sait - toujours - sourire. On y consomme de bon cœur un peu de luxe, en épicurien sans doute, mais aussi en se réjouissant que cela contribue à l'économie locale et fasse vivre ses artisans si accueillants.
Tournée la page gastronomique il est bon pour digérer de faire le tour du propriétaire, comme on dit, une promenade par les sentes d'un éden aux cent essences tropicales qui offre l'occasion de se détendre, de se ressourcer, et aussi de mesurer la chance qu'on a d'être là, chance de flâner dans un lieu charmant, parcouru par le vol des oiseaux et des papillons, embaumé de fleurs bigarrées. Oui mesurer la veine d'être là alors qu'ailleurs dans le Monde, plus que jamais injuste, l'humanité se montre toujours aussi folle, n'ayant rien entendu des leçons de l'histoire. Eh non ce n'était pas encore la der des ders en Europe ! Tandis qu'on ne peut que compatir aux souffrances du peuple ukrainien, ailleurs dans le monde ce sont d'autres conflits, d'autres catastrophes, d'autres famines, d'autres oppressions...
L'enfer et le ciel cohabitent sur notre belle planète bleue que les hommes, pacifiques ou non, continuent à détruire, démolition que parachèvent les guerres !
Mais chassons ces idées noires, il y a là, au bord de l'eau, un petit refuge sous les frondaisons, comme une chambre de verdure, pour s'asseoir et deviser encore un peu... Alors profitons quand même du moment présent. Carpe diem...
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Photo : le buste du conquistador