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La photographie joue avec la lumière et avec les ombres qui peuvent même, comme ici, rajouter un élément architectural au monument présenté, en l'occurrence la porte Saint-André à Autun.
Faisant partie des quatre portes romaines monumentales de la cité dite "soeur et émule de Rome" elle est située à l'est de l'enceinte augustéenne et doit son nom à l'église aménagée au Moyen-Age dans une tour de flanquement.
On utilisait cette porte pour se rendre dans les directions de Langres et de Besançon.
La porte comporte quatre ouvertures, deux grandes pour les véhicules, au milieu, deux petites pour les piétons, mais ce monument n'est plus traversé par le trafic, contrairement à la porte d'Arroux, vue récemment, située au nord. On peut néanmoins le traverser à pied.
On pense que la porte, autrefois à deux façades, contenait une cour intérieure, sas servant à opérer des contrôles ou à prélever l'impôt sur les marchandises.
Plus de détails dans le livre "Autun ville d'art et d'histoire" aux éditions du Patrimoine, très précieux pour visiter la ville et auquel je me réfère souvent.
Actuellement ne sont accessibles que la porte d'Arroux et la porte Saint-André, les vestiges de la porte Saint-Andoche, à l'ouest se trouvant dans l'enceinte d'un groupe scolaire, ainsi que lu dans l'ouvrage précité.
Outre les portes sont à voir à Autun, de l'époque romaine, le vaste théâtre et le temple de Janus, sans oublier la promenade des Marbres où furent retrouvés de nombreux vestiges, non loin du fort beau lycée militaire, ancien grand séminaire qui, remarquable par sa toiture colorée, contient le musée national des anciens enfants de troupe