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Pour compléter l'article qui suit, voilà ce que j'ai constaté ce matin : ayant un briquet à acheter, j'ai fait le tour des buralistes. Le premier sans masque servait des clients sans masques, je suis allé jusqu'au suivant. Lequel servait sans masque un client sans masque. De même chez le troisième ! No comment !
Je suis repassé - à vélo - devant la boutique des deux premiers : situation inchangée mais le troisième portait désormais un masque chirurgical. Je suis entré chez lui faire mon emplette heureux de cette sécurité avant d'aller jusqu'à un quatrième bureau de tabac-journaux où le masque était heureusement porté.
Deux sur quatre ça fait quand même beaucoup et il est sûr qu'un commerçant ne portant pas le masque n'incite pas les clients à se protéger. Par contre, au supermarché, c'était nickel, ce qui prouve que bien agir est aisé.
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Je me rends compte que ça fait cinq jours que je n'ai rien écrit dans ce blog. Sans doute à cause de quelques problèmes techniques que connaissent les "overblogueurs" et aussi parce qu'en cette période troublée, le cœur n'y est pas ou un peu moins...
Pourtant il fait beau, je sors à vélo, nous flânons à pied dans de jolis coins tranquilles, il y aurait des photos à faire, même sans rechercher l'inédit, mais à quoi bon si elles suscitent des commentaires que les commentateurs ne parviendront pas toujours à publier.
Mais ce n'est pas bien grave et il y a autrement plus sérieux en ce moment.
Cela fait un sacré bout de temps, au Mexique comme en France, que je mets un masque chirurgical pour faire mes emplettes au supermarché, mais jusqu'à dimanche dernier, j'étais parmi la minorité à vouloir ainsi me protéger et surtout protéger autrui.
Les autres pouvaient bien inonder leur environnement de gouttelettes infectées...
Mais ce matin lundi tout le monde dans le magasin portait sagement son masque, obéissant aux strictes consignes du Gouvernement... afin d'éviter l'amende de 135 euros punissant les réfractaires. Ou la simple interdiction d'accéder aux rayons.
Il est quand même navrant de voir que les Français obéissent plus facilement sous la contrainte et menace d'une sanction que par sagesse et par solidarité. C'est vrai aussi sur la route. Supprimez le permis à points, les radars et l'obligation de porter la ceinture de sécurité et vous verrez en peu de temps à quelle indiscipline et à quelle hécatombe cela conduira.
Remarquez, les permis de conduire, après un moment de licence et d'inconduite récemment observés, ne devraient plus être menacés... grâce aux vertus d'un nouveau confinement qui nous laissera tous exsangues, y compris ceux qui l'auront bien cherché.