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Retour en France après un long séjour au Mexique, voici quelques impressions d'un voyage à l'atmosphère inhabituelle.

Il s'est déroulé sans problème particulier avec comme point de départ fâcheux, lors des préparatifs, quelques jours avant, la grande difficulté de téléphoner à la compagnie aérienne, pour finaliser le dossier. A l'époque de la communication-reine elle devrait être plus facile à joindre par téléphone ou e-mail. Passons, pour le reste la prestation était satisfaisante.

Un mot d'abord sur l'aéroport de Mexico, bien plus calme que d'habitude,  sans files d'attente, avec peu de boutiques ouvertes, peu de chalands en icelles, des contrôles sans faire la queue et une salle d'embarquement, avec un siège sur deux neutralisé, c'était suffisant pour  peu de passagers si bien que monter à bord du Boeing fut très rapide. Tout le monde, coronavirus oblige, portait le masque de rigueur bien ajusté. La distanciation sociale était organisée et marquée au sol.

Il fallait avoir en poche attestation et déclaration... qui ne furent ensuite jamais réclamés.

Dans l'avion aux trois quarts vide, toujours l'accueil aimable du personnel d'Air France. Pour dormir des passagers purent s'étaler sur plusieurs fauteuils et malgré la pandémie, les repas furent classiques et servis avec amabilité. Même si le grand Boeing 777 était confortable il ne valait pas l'Airbus A380 de l'aller, notamment au niveaux sonore et sensibilité aux turbulences. On regrettera l'A380 vrai paquebot des airs...

A l'arrivée à Charles-de-Gaulle, même impression de calme, service très rapide des bagages, pas de longues files d'attente, on ne reconnaissait pas cet aéroport fameux pour l'importance de son trafic... A la sortie douanière, aucune consigne ni information n'étaient proposées aux voyageurs posant le pied sur le sol français et devant normalement, mais faudrait-il le spécifier,  pratiquer une quatorzaine !

Il nous fallait un taxi : il n'y en avait qu'un qui espérait le client et nous avoua qu'il attendait là depuis plusieurs heures, depuis 6 heures du matin! Nous étions ses premiers clients à 14 heures... Cela résume beaucoup. 

Un voyage sans encombre donc, avec la crainte, quand même, d'être contaminé dans ces lieux publics et lors des opérations de contrôle, malgré les précautions des aéroports et d'Air France. Un voyage sans encombre avec en France la triste constatation que les gens ont déjà oublié les affres d'un virus qui court toujours mais dont la majorité ne se protège plus, même dans les magasins, par le port du masque  ; un masque qui, il faut le souligner, est surtout fait pour protéger les autres. Et apparemment, de cela les Français individualistes se moquent comme de leur première chemise. Ils risquent d'en payer cher le prix. A croire que les dizaines de milliers de morts sont oubliés alors qu'une seconde vague est prévisible.

 

Photo : Une dernière et belle  image qui restera en notre mémoire !

 

 

 

Quelques impressions du voyage...
Quelques impressions du voyage...
Tag(s) : #voyage, virus
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