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D'aucuns, dont je fais partie, connaissent des conditions acceptables de confinement grâce à un jardin, à une terrasse, et à une possibilité de s'aérer à proximité, grâce aussi à un logement assez vaste nécessaire pour s'isoler de temps à autre.
Un confinement acceptable, c'est bien, mais reste la nostalgie, nostalgie qu'avivent cruellement toutes les informations qui nous parviennent notamment par les médias.
Grâce à l'Internet je lis les articles de blogs de mes aimables correspondants et j'y retrouve des images "d'avant". Voyez celle d'aujourd'hui...sortie de mes archives.
De même, à la télé, sur TV5 Monde par exemple, il y a plein d'émissions, de jeux, de spectacles, de films, de reportages, tournés il y a quelques mois, ou années, et à chaque fois je me dis que ce sont déjà des images... d'autrefois. D'une autre ère.
C'est d'autant plus douloureux que je ne suis pas sûr que nous puissions retrouver plus tard, et même après le déconfinement, les mêmes atmosphères, je ne suis pas sûr de revoir ces ambiances de bals, ces foules sur les plages, cette atmosphère des cabarets, ces gens qui gaiement se parlent vivement sans y penser à très courte distance, qui postillonnent joyeusement, au comptoir et au marché, avant que ne soit employé le mot de distanciation sociale. Avant que ne s'installe une certaine défiance.
J'espère que tout cela reviendra ou presque, mais il faut être raisonnable : c'est la retenue d'aujourd'hui qui permettra la libération de demain.
Et en attendant profitons des nouveaux moyens de communication entre nous, en période de crise, c'est magique !
Photo : à un marché de Cuernavaca, image d'archives de 2013 :
