/image%2F0814297%2F20181114%2Fob_b9cb29_diego-rivera-jpgrrrrrrrrrrr.jpg)
Avec force documents les médias fustigent, à juste titre, le fait que de nombreux masques chirurgicaux usagés soient carrément, en France, abandonnés dans la rue au lieu d'être placés (au minimum) dans une poubelle.
(Au minimum car le bon geste serait de mettre les masques pendant 24 heures, dans un sac en plastique avant de jeter cet emballage dans une poubelle, méthode permettant de mieux protéger les éboueurs ou agents de nettoiement dont les métiers sont exposés, (merci à eux!).
Mais avec certains individus nous sommes loin de ce civisme et il n'est pas récent de constater que malgré le risque de contraventions assez coûteuses d'aucuns continuent à abandonner sur la voie publique bouteilles, mouchoirs, paquets de cigarettes, canettes, chewing-gums, contenu de cendriers, et emballages divers. Quelle désinvolture !
C'est d'autant plus grave que ce laisser-aller est significatif d'un dangereux je-m'en-foutisme : une personne capable de mettre en danger la vie d'autrui par l'abandon d'un objet potentiellement contaminant ne respectera sans doute pas ces gestes barrière destinés non seulement à se protéger soi-même, mais aussi à éviter la contamination d'autrui. C'est le but des masques.
Ces trop nombreux individus... individualistes n'ont donc rien compris, et n'ont donc pas évalué l'importance de l'enjeu, quand la sortie de crise que nous espérons dépend de la bonne volonté de chacun.
Ces inconscients ne devraient pas oublier que le covid-19 n'est pas seulement la cause d'une terrifiante mortalité mais aussi de grandes souffrances et séquelles dont sont victimes maints malades. D'âges divers.
Il faudrait préconiser que les pollueurs soient condamnés à la tâche d'intérêt général du nettoiement des rues, mais pourrait-on vraiment leur faire confiance dans cette mission nécessairement méticuleuse ?