Si vous avez fait comme moi le tour des sites d'information ce matin, vous aurez constaté que l'actu n'est faite que de confinement et de déconfinement. Si le premier ne peut pas perdurer sous peine de dommages considérables et divers, le second ne peut être pris à la légère et considéré comme la fin de la pandémie, avec laquelle il va falloir vivre un certain temps, lucidement, sous peine de nouvelle expansion du Covid-19.
La sagesse exige de retrouver une certaine liberté après une période de contraintes qui semblaient parfois difficiles à supporter. Il n'y a pas de raison, par exemple, de ne pas aller se balader dans une forêt ou sur un sentier quasi déserts. En très petit comité. Il s'agit maintenant, après avoir acquis de bons gestes, de retrouver une vie un peu plus normale, sans prendre de risques pour soi et pour les autres, ce qui induit la pratique d'une véritable discipline personnelle, chacun devant se sentir responsable d'autrui.
En fait l'idée devrait être : comment ne pas contaminer les autres plutôt que comment ne pas se contaminer soi-même ce qui au bout du compte amène à des résultats comparables, mais différents au plan de l'esprit inspirant la démarche.
Il ne s'agit donc pas de fuir les autres mais d'éviter de les approcher dangereusement, ce qui ne représente pas exactement la même chose.
Tous les gestes barrières se doivent donc d'être respectés afin d'arriver au résultat indispensable qu'une personne atteinte doive contaminer moins d'une personne saine, ce qui mathématiquement doit aboutir à la régression et à la fin de la pandémie. A l'inverse un mauvais ratio serait catastrophique.
La tâche des pouvoirs publics n'est pas simple, la situation de dilemme permanente, et les responsables politiques doivent s'attendre, de toutes manières, à être sévèrement critiqués.
Mais il n'empêche qu'aujourd'hui il appartient à chacun de leur apporter une contribution citoyenne...