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Beau combat que celui de  Reporters sans frontières défendant l'idée que  " La liberté d'expression et d'information est la première des liberté"

Cependant j'ai été étonné ce matin par le contenu d'un e-mail me renvoyant au site de Reporters sans frontières sur lequel j'ai lu ceci :  "La proposition de loi du député Éric Ciotti (Les Républicains) “visant à rendre non identifiables les forces de l'ordre lors de la diffusion d'images dans l'espace médiatique” pourrait rendre très difficile la couverture d'un grand nombre d’événements publics par des journalistes, ceux-ci impliquant très fréquemment la présence de forces de police. Reporters sans frontières (RSF) demande que ce texte, qui limiterait l’information des citoyens sur le comportement des forces de l’ordre, ne soit ni inscrit à l’ordre du jour de l’assemblée, ni examiné."

Je comprends bien que RSF s'oppose au projet de loi en pensant que  "la mise en place d'un tel dispositif légal empêcherait les journalistes de couvrir en direct les événements où opèrent ces forces, événements qui sont pourtant souvent d'un intérêt direct pour la collectivité" et constituerait "une sérieuse atteinte à la liberté de la presse"

Néanmoins, m'étonne et me gêne la petite phrase suivante : "que ce texte ne soit ni inscrit à l'ordre du jour de l'assemblée, ni examiné".

En effet, puisque le sujet semble de grande importance, je ne vois pas pourquoi la proposition de loi d'un député, quel qu'il soit, devrait être tuée dans l’œuf et non débattue, non examinée devant l'assemblée. 

La démocratie, c'est certes la liberté de la presse, mais c'est aussi le libre exercice du débat législatif, non ? 

Au Parlement de confirmer, d'affirmer, clairement, ce que je souhaite, le droit à l'information complète des citoyens et de déclarer imprescriptible la liberté d'expression et d'information!

 

 

Tag(s) : #presse
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