Si l'humanité n'en est pas à sa première grande épidémie, deux faits sont nouveaux, d'une part l'extrême médiatisation de la chose, d'autre par l'ampleur démographique du phénomène.
Jamais les Terriens n'ont été si nombreux, et jamais ils n'ont été dotés de tant de moyens de transports et de communication, des milliards de téléphones, de tablettes, d'ordinateurs, de téléviseurs, de véhicules...
Cela ne peut que provoquer des phénomènes inhabituels. Outre les gens qui essaient de raisonner avec modération, il y a le camp du déni qui pense que nos dirigeants en font trop, il y a le camp des insatisfaits qui pense que les pouvoirs publics n'ont font pas assez et il y a aussi le cas des phobiques...
Nul ne sait aujourd'hui combien de personnes seront touchées, et parmi elles combien succomberont au virus, mais ce qui est certain, c'est que nos gouvernants, qu'ils prennent des mesures draconiennes ou qu'ils adoptent plus de souplesse, seront vigoureusement critiqués, voire insultés, poursuivis, par l'une ou l'autre tendance.
Alors : principe de précaution ...
Pas facile d'être au pouvoir en période de crise, pas facile d'être soignant dans un hôpital surchargé !
C'est pourquoi chacun devrait donc, dans tous les cas, se montrer discipliné et coopératif, se montrer prudent, respectueux des consignes, ne serait-ce que pour protéger autrui.
Reste le dilemme du jour, aller voter ou pas, la décision de maintenir les élections étant à risques et donc controversée.
En période de crise, outre la contagiosité, je me demande s'il ne vaut pas mieux laisser en place quelques semaines de plus les gens, les équipes, qui ont déjà de l'expérience, plutôt que de confier les problèmes actuels à de nouveaux élus... inexpérimentés...