Dans la France d'aujourd'hui perturbée par les mouvements sociaux, manifestations et grèves dont j'ai d'ailleurs été victime, la question à se poser est : “Qui est responsable, qui est irresponsable ?”
Dans l'avion, qui continuait à voler, on arrête plus facilement un TGV qu'un avion en plein vol, j'entendais deux stewards qui discutaient : “Nous ne sommes pas en grève car pourquoi pénaliser l'employeur, l'entreprise, alors que c'est le Gouvernement qui est en cause”.
Réflexion assez juste quand on sait qu'à la SNCF, qui n'a pas à décider de l'avenir des retraites, la facture sera très très lourde à payer - voire insupportable - pour l'entreprise de chemins de fer. La question est toujours de préserver l'outil de travail, surtout quand il a à moderniser ses installations. Et certaines grèves le menacent ...
Alors qui est responsable, qui est irresponsable ? Macron et son gouvernement savent que, pour éviter la faillite du système de retraites alors que les retraités sont de plus en plus nombreux et vivent de plus en plus longtemps, il est nécessaire de réformer, même si ça fait forcément un peu mal. Ça fait des décennies qu'on en parle et l'échéance approche !
Mais certains syndicats, seraient-ils démagogiques? posent bien toutes les questions, sauf celle de savoir qui va payer la maintenance de certains privilèges souvent importants.
Alors, qui est responsable, qui est irresponsable? quand les organisateurs de grèves et manifestations catastrophiques (vandalisme, brutalités, blessures) savent que leurs actions revendicatives vont coûter des centaines de millions ou des milliards qui auraient justement pu financer l'aide aux plus démunis ou boucher les trous à venir des caisses de retraite. N'y a-t-il pas d'autres formes d'action et de revendication ?
Peut-on réclamer toujours davantage en érodant énormément les ressources ?
Avant de bloquer l'économie d'un pays, de faire vivre la galère à des millions de personnes innocentes, il faudrait peut-être y songer...
D.A.
Sont bienvenues les réactions à cette article à condition qu'elles soient réfléchies et sans outrances.