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Ce sont les petites choses qui font la vie simple ou plus compliquée et c'est pourquoi je vais vous parler un peu, ça faisait longtemps, de la vie pratique au Mexique, à travers une anecdote.
L'autre jour, alors que nous nous apprêtions à faire quelques emplettes d'avant Noël en voiture, je constatai le manque de pression caractérisé d'un pneu de l'auto, déjà assez affaissé. D'où un rapide passage (ça pouvait encore rouler) à la plus proche station-service qui comme toutes ses sœurs ont gardé au Mexique un souriant personnel de piste qui sert le carburant, nettoie le pare-brise, regonfle les pneus, vérifie le niveau d'huile.
Observant ma roue et la regonflant, le pompiste détecta immédiatement que la valve était fautive et me conseilla la plus proche "vulcanizadora", mot qui évoque la vulcanisation alors qu'il s'agit précisément ici de l'échoppe d'un réparateur de pneumatiques.
Modeste boutique mais artisan compétent qui pour répondre à ma question impatiente me lança : "5 minutes d'attente et 5 minutes pour réparer". Il fallait achever de servir un pilote de quad, avec lequel j'eus un bout de conversation.
Je n'en demandais pas tant. La promesse fut tenue avec le sourire, le problème vite cerné, la valve changée en quelques dizaines de secondes, le pneu vérifié et regonflé, je pouvais repartir vers mes achats allégé seulement de 55 pesos, pièce comprise, soit 2,5 € sourire inclus.
A noter qu'au Mexique on trouve ce type d'atelier un peu partout et qu'il n'est point besoin, donc, de rouler trop longtemps sur la jante!
