Quand le phare du mont Afrique guidait les avions

Si Dijon et le centre historique de la capitale bourguignonne valent le voyage, sa périphérie montueuse et vallonnée ne manque pas d'intérêt et contient bien des curiosités dont un sommet étonnant, le mont Afrique, 600 mètres d'altitude*, situé à l'ouest de la cité, et qui mérite d'être gravi, pour y prendre un bol d'air au milieu des bois.

D'aucuns pensent que son curieux nom, sur la commune de Corcelles-les-Monts, non loin d'un ancien camp romain, serait dû à son occupation par un corps africain des légions romaines. Toujours est-il qu'à quelques kilomètres de Dijon, il offre un beau panorama sur l'aimable vallée de l'Ouche et sur le sanctuaire perché de Notre-Dame d'Etang, qui poursuit sa restauration (à Velars-sur-Ouche).

Au 19e siècle, le mont Afrique représenta un ultime point de défense stratégique, situé dans un abri dit « réduit » pouvant accueillir des centaines d'hommes.

Aujourd'hui, le mont, qui possédait un poste de communications optiques est remarquable par son phare aéronautique de grande portée, 400 km, précieux à l'époque des avions navigant à vue. Un phare très puissant auquel ont succédé au faite du mont une antenne destinée à l'aviation civile, et un relais de télécommunications, nécessitant toujours des points culminants ; une découverte accomplie avec pour guides précieux nos amis Yveline et Sylvain, merci à eux.

Ce haut lieu n'est pas le point culminant de la Côte-d'Or, situé en Morvan, à Ménessaire, jolie enclave entre Nièvre et Saône-et-Loire à  plus de 700 mètres.

* Certaines cartes indiquent 601 mètres

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