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Une journée nationale de plus ? Sous l'égide du ministère de la Transition écologique et solidaire c'est aujourd'hui la journée nationale de la qualité de l'air dans le but de favoriser la mobilisation individuelle et collective. C'est bien sûr, théoriquement, une bonne initiative, mais j'ai bien peur que ce ne soit encore une fois qu'un coup d'épée dans l'eau.
Alors qu'on apprenait par la télé ce midi que l'espérance de vie perd des points dans les grandes villes polluées, on continue à faire et à tolérer n'importe quoi.
Ce qu'il faudrait, avant que des mesures beaucoup plus autoritaires ne soit imposées brutalement, c'est déjà s'en prendre drastiquement aux causes de la pollution par les gaz à effet de serre et par les particules fines.
Par exemple, car on pourrait en faire des pages, est-il raisonnable de continuer à autoriser la mise sur le marché de véhicules inutilement lourds, puissants et rapides, d'accepter, qu'elle soit ludique ou "sportive" la pratique des sports et jeux mécaniques, sur terre comme sur l'eau, de favoriser les transports routiers alors que d'autres moyens sont meilleurs pour l'environnement ?
On nous enfume avec le ramassage des mégots, mais il y a certainement plus urgent. Le problème c'est que les mesures fiscales en faveur de l'environnement sont si impopulaires que le Gouvernement finit par y renoncer sous la pression. Car il ne se risque pas à trop toucher là où ça fait trop mal ! Pourtant c'est bien en rendant concurrentielles les énergies propres qu'on les favorisera !
D.A.