La petite reine à toujours la cote... et les côtes

Je l'ai déjà écrit sous d'autres formes, mais il me convient de le répéter ici, après plus d'un demi-siècle de pratique : le vélo est la plus merveilleuse des choses que ces jours-ci, malgré la canicule exceptionnelle, j'ai continué à utiliser quotidiennement et pour plusieurs usages. D'abord aller flâner dans la forêt d'altitude d'Autun, sans forcer, mais pour apprécier un environnement exceptionnel aux heures fraîches et aller regarder les libellules sur les berges ombragées d'un étang (du Martinet, non loin d'Antully). Ensuite pour faire, toujours de bonne heure ou presque, mon tour de ville pour aller chercher des sujets photographiques,voire rencontrer des gens à interviewer, eh oui, un vélo, ça facilite aussi le contact !

Et enfin, dimanche matin, profitant du calme dominical sur une départementale presque plate, celle d'Arnay,pour accomplir un petit test de vitesse, un contre-la-montre sur une heure pile.
Croyez-moi l'exercice n'est pas si facile, et bien qu'il soit inférieur de deux ou trois points à mon meilleur temps de la décennie, j'ai quand même été satisfait de mes 26,4 km dans l'heure pile même si j'ai été doublé par un gars possesseur d'un vélo à gros pneus équipé d'un porte bagage et de garde-boues métalliques, alors que j'ai un vélo de route léger. Je l'ai rattrapé (ah l'esprit de compétition) et j'ai tenu derrière lui un bon 30 km/h pendant plusieurs minutes avant de le laisser filer, presque sûr, vu l'engin, qu'il devait posséder une assistance électrique que je ne suis pas sûr d'avoir localisée. C'est comme ça que je suis doublé par les facteurs de la Poste...
Un édito sur le vélo
Tout ça pour dire que la passion est toujours là, que je ne suis pas près de raccrocher la bécane et que je ne suis pas le seul si j'en juge à ce que j'ai lu dans le hors-série L'été bleu du Journal-de-Saône-et-Loire, en un département où les possibilités de loisirs sont multiples.
Eh bien le choix du « JSL » est clair puisque cette année, l'édito de Meriem Souissi est consacré au vélo roi cet été en Saône-et-Loire.
Et d'expliquer qu'outre le Tour de France à Chalon et Mâcon, le vélo sera un moyen de découverte privilégié pour se balader et se cultiver, que les voies vertes et bleues s'y développent, que Tournus accueille le premier Bourgogne vélo-festival. Meriem conseille de gonfler ses pneus (je viens, avant d'écrire, de réparer une crevaison) et à la suite de son édito on peut découvrir une douzaine de pages évoquant le vélo dans tous ses états, suivies des cartes éloquentes des voies vertes et des baignades!
Quand le hors-série L'été bleu recommande en titre « tous à vélo » c'est bien la preuve qu'à l'ère de l'archi mécanisation la petite reine n'est pas proche d'être détrônée même si mon vélociste me confiait que la vogue des vélos électriques coïncidait avec une certaine baisse de vente des simples bicyclettes. C'est vrai,mais elle reste très importante et le parc des deux roues sans moteur est tel en France que l'effort sans assistance devrait continuer à avoir la cote, (et les côtes) d'autant plus, mon test le prouve, qu'on peut aller plus vite sans moteur que la vitesse légale des VAE limitée théoriquement à 25 km/h
(Si je dis encore que le VAE c'est pas pour moi, je disais aussi ça, en passionné de l'argentique, des nouveaux appareils numériques, et j'en suis revenu...alors...)