Champ de vie, champ de mort
J'ai toujours aimé les arbres morts, pour leur aspect graphique, pour leur manière d'accrocher la lumière, mais aussi parce que je sais que leur écorce se décollant, que leur bois pourrissant, que l'humus s'y formant, sont les hôtes de vies nouvelles et différentes...
Je me suis donc arrêté quand j'ai vu, près de Monthelon, ce squelette végétal dans un champ, et là j'ai été saisi par le contraste qu'il offrait avec les fraîches fleurs des champs, la mort et la vie sont tellement liées qu'il y avait de quoi nourrir mes flâneuses pensées...