Je vois, dans les médias, que les grandes fortunes de notre pays apportent des centaines de millions d'euros (j'ai lu le chiffre de déjà 700 millions) pour financer la restauration ou plutôt la quasi reconstruction de Notre-Dame de Paris, cathédrale sinistrée par l'incendie du 15 avril. Cet apport énorme, au budget des travaux à entreprendre dans les meilleurs délais, sera particulièrement précieux.
Il viendra s'ajouter aux sommes que les pouvoirs publics vont consacrer à ce chantier gigantesque, dans l'esprit de ce qui a été promis solennellement par le président Emmanuel Macron dès hier soir.
Cependant cet élan ne doit pas démobiliser les petits donateurs que nous sommes tous susceptibles d'être en versant notre obole à la Fondation de France (ce que nous venons de faire en quelques clics), c'est particulièrement facile avec une carte bancaire.
Un phénomène que vient de mettre en évidence un reportage de mon ancien journal La Voix du Nord soulignant, que l'on soit croyant ou non, que Notre-Dame de Paris est le trésor de tous les Français. Faire un don a une double signification. D'une part, cette obole de quelques euros, de quelques dizaines ou centaines d'euros, multipliée par des centaines de milliers, des millions de donateurs, finissent par aboutir à une somme qui compte vraiment.
D'une part, faire un don, c'est manifester son amour du patrimoine, c'est donc sensibiliser davantage les politiques qui ont tendance à écouter l'opinion publique, un don possède alors presque le sens d'un bulletin de vote, et démontre une volonté de participer et d'agir !
Les dons feront que notre patrimoine sera encore plus un bien commun.
Ne nous en privons donc pas, même si nous n'avons les moyens que d'une somme modique, en n'oubliant pas qu'une bonne partie sera déductible des impôts !
Réduction d'impôts, mécénat, qui provoquent déjà une polémique car l'état va devoir budgéter dès 2020 ce manque à gagner fiscal...