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Une hirondelle familière qui a sa manière fait le printemps
A l'heure matinale où j'écris ces lignes l'hirondelle familière termine sa nuit, perchée sur un piton bien à l'abri de la terrasse, ne semblant pas craindre les allées et venues.
L'oiseau sauvage, comme ses congénères traversant notre espace d'un coup d'aile, n'est pas du tout farouche, au contraire. Alors qu'il pourrait s'abriter sous les frondaisons des ficus omniprésents (photo) il préfère le voisinage humain, nous rendant même visite en plein jour ainsi qu'en témoignent les images, réalisées à moins d'un mètre de distance, à l'aide d'un petit compact.
Après quelques gazouillis échangés avec d'autres volatiles en quête d'un perchoir, comme s'ils se disputaient la bonne place, notre golondrina familière s'est installée sur le fil à linge à l'ombre du plafond de la terrasse, à deux pas de la table de jardin où nous nous tenons souvent. Elle nous offre sa confiance avec une certaine désinvolture... puisqu'elle gratifie régulièrement le carrelage de ses fientes qu'il nous faut bien nettoyer de temps à autre.
Une signature qui ne nous empêche pas d'apprécier sa compagnie, comme si c'était un don du ciel, en l'attente de ses cousins roselins qui sont venus récemment inspecter les lieux où ils ont déjà niché, sans entreprendre, pour l'instant, de nouvelle installation.
Suspense, le chapiteau du pilier accueillera-t-il bientôt leur couvée dans un nouveau nid douillet?
Quand à l'hirondelle familière, elle a commencé, il y a quelques années, la construction d'un nid sans l'achever. Affaire à suivre...
