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Sur les hauteurs de Cuernavaca, au pied de la montagne boisée, c'est un lieu de balade plutôt sauvage où je reviens souvent, dont j'ai déjà parlé, mais que j'ai encore envie d'évoquer : c'est ce qu'on appelle le « desierto » car entre deux ravins remplis de végétation cette crête rocheuse et érodée prend des aspects particulièrement arides où paissent parfois des chevaux en liberté à la recherche d'herbe jaunie, voire quelques bovins.
Plus haut, avant la futaie de pins, de grands champs de tomates qui mûrissent en plein air à 2000 mètres d'altitude.
Vous retrouverez, si vous voulez en savoir plus, différents articles illustrés en saisissant « desierto » dans le moteur de recherche du blog.
Cet itinéraire d'une bonne douzaine de km avec 400 mètres de dénivelée positive, je viens d'avoir le plaisir de le faire découvrir à mon ami cycliste Victor qui en a apprécié en bon sportif les charmes et les difficultés : parfois il est plus aisé de mettre pied à terre que de jouer les équilibristes sur la roche inégale mais c'est quand même en selle que nous avons gravi les pires raidillons, parfois dans la poussière d'une sécheresse qui perdure, ce qui n'a rien d'anormal, ici, de novembre à avril.
Un mot encore sur le début de la balade, qui passe par la Mine, une grande carrière qui continue à s'étendre et au dessus du hameau du fond de barranca, développe ses verticales... Après une descente vertigineuse, c'est une belle grimpette pour se mettre en train !
J'ajoute une photo du Popocatepetl qui ce matin-là m'avait paru bien ténébreux ! Ces lieux représentent un belvédère pour l'admirer, ainsi que toute la chaîne de volcans qui à plus de 3500 mètres d'altitude, sépare Cuernavaca de la Ciudad de Mexico
Alors que dans le desierto, la nature riait ! C'est un petit bout de désert, juste pour en rêver
