Par moments ce blog prend un petit air entomologique ce que vous voudrez bien me pardonner car c'est un retour à mes premières amours.
La première rencontre au bord de la piscine représenta une frustration puisque je n'ai pas réussi à photographier un joli spécimen, ressemblant à une vanesse pour la découpe des ailes, mais aux ailes supérieures finement ponctuées de blanc et aux ailes inférieures décorées d'une belle tache rouge.
L'animal folâtrait au dessus de la piscine, se posait sur les bords, effleurait parfois l'eau pour s'hydrater j'imagine, au risque de s'y noyer, mais ce papillon fut toujours hors de portée de mon objectif... Et ne s'est pas abîmé dans ce qui a son échelle était un lac...
Quelques heures plus tard j'ai découvert un autre papillon noir posé sur un mur. Contrairement à ma "vanesse" qui était diurne, c'était un nocturne au repos, pas le moins du monde farouche, il roupillait, mais d'assez petite taille, environ deux centimètres d'envergure.
De robe veloutée, porteur de nervures accentuées, il était presque uniformément noir à part le bout des ailes, tout blanc, et le thorax, rouge très sombre. Signe distinctif, de longues antennes plumeuses.
Je n'ai pas trouvé trace de ces lépidoptères sur le net, mais si quelque entomologiste tombe sur cette page, son point de vue sera le bienvenu!
Toujours est-il que même non identifiés, ces papillons reflètent une biodiversité menacée et qu'il est important de les mettre en évidence.
Noir sur fond blanc, un piège pour le photographe !
(De loin il ressemblait à un débris végétal carbonisé comme on en trouve souvent ici, peut-être à cause de brûlis...)