
Les blogueurs, tout comme les journalistes, les poètes, les écrivains et autres hommes de plume, peuvent connaître l'angoisse de la page blanche, ce qui n'est pas forcément très grave car souvent, sur le net, il n'est pas incompatible d'écrire ou dire n'importe quoi, et de connaître néanmoins de nombreux followers, voire auteurs de likes. Quand le souci de l'audience l'emporte sur celui de la qualité.
Alors j'avouerai qu'aujourd'hui, à défaut d'être angoissé, je souffrais d'un manque de sujets, car ce n'est pas toujours facile d'alimenter une parution quotidienne ; d'aucuns ne me démentirons pas alors que je m'efforce de remplir une page blanche qui n'est pas du fameux annuaire rattaché à des pages jaunes plus commerciales, et qui n'a rien à voir avec une autre Page blanche, l'héroïne parait-il fameuse d'une bande dessinée...
Ma panne d'inspiration n'est d'ailleurs pas assez sérieuse pour me procurer ce vertige qui surprend les auteurs obligés de se lancer dans le vide, puisque rien ne me contraint, personnellement, à alimenter régulièrement ma rubrique, une chronique que je voudrais quand même bien aujourd'hui rendre instructive, en partageant avec vous une connaissance récente, celle du mot savant signifiant la peur de la page blanche : c'est à dire la leucosélophobie, frayeur ignorée par mon dictionnaire télématique soulignant le mot en rouge, qui selon ce que j'ai lu toucherait un jour ou l'autre tous les écrivains, souvent bloqués dans leur démarche d'écriture par la peur de ne pas atteindre la perfection, et subissant donc un genre de trac.
Personnellement je n'en suis pas là, puisque sans prétention.
Mais je me rends compte que ma page web s'est remplie toute seule pendant que j'élucubrais, comme quoi ça a toujours du bon de sucer son stylo en quête d'idées, prenne-t-il la forme d'un clavier, outil qu'on accusait, dans les prémices de l'informatique, de nuire à la créativité dans l'écriture... comme je l'entendis à l'époque dans le milieu de la presse.
