Un ara de passage a eu beaucoup de succès, dimanche à Autun, alors que ses propriétaires s'attablaient à une terrasse de la place du Champ de Mars. Non seulement l'animal était haut en couleurs, mais de surcroît ses maîtres pouvaient le laisser en liberté, sans craindre d'évasion. En effet, l'oiseau, trop bien soigné sans doute, avait renoncé à voler, préférant, juché sur une épaule, inspecter le contenu de l'assiette de sa propriétaire ou encore se percher sur quelque branche accueillante.
Ce gros perroquet n'était pas bien méchant, mais, comme tous ses congénères, il était susceptible de mordre, au point de faire craindre la psittacose dont fut également menacé, en son temps, le fameux Milou par lequel j'avais appris l'existence de cette maladie transmise par les oiseaux.
PS : le ciel d'Autun était beau le 11 novembre n'est-ce pas ?