Cette image, je l'ai déjà publiée hier, dans une évocation très colorée, et donc plutôt souriante, de l'automne. La voici aujourd'hui dans sa robe, toujours automnale, de noir et de blanc, ce qui donne une impression beaucoup plus dramatique, ce qui est le propre de l'exploitation contrastée d'une gamme de gris. Mais il est une question à se poser, obtient-on réellement une photo en noir et blanc en désaturant une image chromatique, procédé que j'ai utilisé avant d'augmenter le contraste assez fortement (comme si j'avais utilisé un papier dur) ? Alors qu'une véritable image en noir est blanc est réalisée par le procédé argentique, donc par l'exposition d'une couche sensible à la lumière ce qui donne d'abord un négatif produisant un positif par l'exposition d'une seconde couche sensible - celle du papier - à travers le négatif.
Pas mal ma définition ?
Toujours est-il que le noir et blanc numérique n'est pas sans charme, même si les puristes n'y trouveront pas le grain d'un fameux Kodak tri X 400 que j'ai développé avec bonheur dans mon labo pendant des années... Clin d'oeil à Vic...
A la loupe on ne voit plus du grain, sur lequel le développement du négatif joue, mais des pixels...
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Par Dominique Arnaud