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Je vais à nouveau vous présenter en images un village souvent traversé lors de mes balades cyclistes, toutes les photos étant récentes, datées du 24 septembre. Il faisait beau et frais, temps idéal pour une virée dans la vallée du Mesvrin, au sud du Morvan, après avoir emprunté d'Autun la route en corniche qui offre un panorama sur les hauteurs du vieux massif recouvert de forêts.
A Mesvres, je prends toujours grand plaisir à faire une halte-café au bistrot qui vend aussi presse et herbe à Nicot ; le lieu est pittoresque, vivant, animé par les conversations des consommateurs qui se connaissent tous et se plaisent à saluer gentiment le passant. En face de l'établissement se trouve une précieuse boulangerie, meilleure recours contre l’hypoglycémie du cycliste...
A vélo on fait vite le tour de ce bourg situé au centre de plus de 2000 hectares de champs et bois pour 783 habitants et qui est très vallonné puisque l'altitude y varie de 273 à 645 mètres (selon le site de la commune)
A Mesvres, en plus des nombreuses maisons et granges patrimoniales on remarquera :
Le Prieuré dont l'origine remonte pour le moins au 9e siècle et qui fait de Mesvres un site clunisien.
L'église romane à campenard, clocher-mur, du 12e, dont la charpente date du 17e et qui contient un triptyque vieux de 6 siècles
Il y a aussi les vieux ponts sur le Mesvrin, voulus et financés par Madame de Sévigné qui ne voulait plus que les porteurs de sa chaise se mouillent les chausses ! D'ailleurs la rue porte le nom du fameux écrivain épistolier.
A Mesvres, vous remarquerez aussi la jolie mairie.
De Mesvres, on gagne aisément Marmagne (présenté il y a quelques jours) par Broye, autant de villages accueillants dans la vallée de l'affluent de l'Arroux, donc sous affluent de la Loire
Dans l'ordre, jolie maison, mairie, campenard de l'église, rue des Ponts, bar-tabacs, église, prieuré, ponts de Mme de Sévigné