Une scène impressionnante sur les routes du Morvan il y a quelques jours alors que l'été ne finissait pas, mais que déjà, le matin se montrait déjà plus frais.
Dans les maigres éteules d'un champ de maïs, les vaches charolaises, mises à la diète, pâturaient, alors qu'à proximité les herbages étaient toujours aussi jaunes et ras, quelques rares gouttes de pluie ayant été insuffisantes pour les faire reverdir.
Ils ne ressemblaient plus aux gras prés habituels !
L'agriculteur exploitait donc ainsi les ultimes ressources d'une terre assoiffée ce qui ne devait pas l'empêcher d'apporter à son bétail un complément d'alimentation, prélevé sur les réserves destinées à l'hiver.
Une jolie image dont la sérénité dissimule de profonds problèmes agricoles !