Une de mes charmantes correspondantes m'avoue être très "attrayante" pour certaines de ces bestioles qui nous gâtent la qualité de la vie en été ; après avoir mis en appétit les tiques, voilà qu'elle se trouve confrontée aux aoûtats sur lesquels j'ai glané quelques infos, notamment sur Wikipédia et sur des sites spécialisés.
Les aoûtats ne sont pas des insectes, mais comme les tiques, ils font partie d'une espèce d'acariens dont ils représentent l'état larvaire. Très petits, on les nomme aussi vendangeons ou encore rougets. Alors que les morsures de tiques sont indolores, mais présentent de gros risques infectieux, les morsures d'aoûtats sont surtout gênantes par les vives démangeaisons qu'elles provoquent. Il convient de bien désinfecter et éventuellement de prendre un anti-histaminique.
Les aoûtats appartiennent à la famille des néotrombicules et ils sont surtout craints en France pour la gêne et l'irritation qu'ils causent alors qu'en Asie, ils peuvent être vecteur de maladies sérieuses. Ils le sont d'ailleurs pour certains de nos animaux familiers qu'il convient donc de protéger.
Toujours est-il que les aoûtas, de couleur rouge, ne transmettent pas la maladie de Lyme, même si dans certains cas, les piqûres, ou plutôt morsures, vous amèneront à consulter. Attentions donc aux déjeuners sur l'herbe, les aoûtats aimant se nicher entre la peau et les vêtements...
Contrairement à la tique, l'aoûtat ne suce pas le sang, mais injecte sa salive dans la peau, salive dont les enzymes digèrent les cellules extérieures qui liquéfiées sont aspirées ensuite par l'acarien. En fait c'est une méthode d'araignée,qui traite ainsi ses proies ! Beurk, cent fois beurk !
Les aoûtats sont sensibles aux répulsifs, demandez à votre pharmacien!