
Quel dépaysement et quel rafraîchissement du regard, après avoir quitté un Mexique desséché avant une saison des pluies à peine annoncée. La Bourgogne, en effet, était toute verte en cette mi-avril gâtée par un soleil radieux invitant à sortir la petite reine et à emprunter les calmes routes de la campagne autunoise qui sans cesse a invité le photographe à poser pied à terre pour saisir quelques clichés : une maison patrimoniale derrière un vieil arbre, un calvaire ancien en plein contre-jour, des arbres et haies en fleurs, parfois encore dénudés, loin de la luxuriance mexicaine, les jeux de l'eau au bord de l'étang et de la rivière, et bien sûr les bovins d'origine charolaise qui s'enivrent de la saveur des pâturages renouvelés.
Je n'en dirai pas plus, les images exprimeront le reste, moi je vais me préparer à chevaucher encore demain mon fidèle coursier ! Et cette fois, au lieu de rouler dans la plaine, ce qui m'a changé de Cuernavaca la pentue, j'irai faire un tour dans la "montagne", toujours sans esprit de performance. Pour l'instant...