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A propos de la grève des cheminots qui pose problème à des millions de travailleurs et voyageurs "pris en otages" (formule que je n'aime pas mais qui reste d'actualité) la CGT affirme que "la dette n'est pas de la responsabilité des cheminots, c'est la défaillance de l'Etat" appréciation contestable quand on sait que depuis le début, et donc bien avant la fin, les débrayages massifs des conducteurs et contrôleurs ont provoqué une perte 100 millions d'euros, perte qui viendra mathématiquement s'ajouter à une dette qui bien entendu finira par retomber sur le dos de contribuables qui n'y peuvent rien. Vous et moi, les pour et les contre la grève!
Quand on pense à ce qu'on pourrait réaliser avec 100 millions d'euros, il y a de l'irresponsabilité dans l'air...
Quel gâchis !
Je n'ai rien à rajouter ou retrancher de mon précédent article à lire ICI sinon à remercier les nombreux commentateurs, quel que soit leur point de vue, qui ont su conserver un ton raisonnable et de bon aloi alors que le sujet a de quoi passionner. Toujours est-il que ce débat a permis de mettre en lumière la présence de très (trop?) nombreux délégués dans l'entreprise de transports, syndicalistes dont d'aucuns jugeront sévèrement l'action visant à la conservation de certains privilèges dans une entreprise à bout de souffle financièrement.
Les usagers auront peine à croire que les grévistes (c'est ce qu'ils prétendent parfois) travaillent pour eux...donc pour le bien public.
Les propos de grévistes recueillis par les médias sont souvent éloquents dans ce domaine ce qui permettra au chef des Insoumis de critiquer, de fustiger une fois de plus la presse... toute vérité n'étant pas bonne à dire.
Toujours est-il qu'un élément de la grève est la guerre de l'opinion publique qu'il s'agit de gagner à sa cause, mais ce petit journal n'a subi de pression de personne !!! Il attend quand même un commentaire de cheminot, quel que soit son bord...
http://monpetitjournaldicietdailleurs.over-blog.com/2018/04/la-greve-a-la-sncf-par-une-minorite-de-blocage.html
PS : Lu dans Les Echos posant la question de savoir pourquoi les trains corses échappent à la grève : Depuis le 1er janvier 2012, les trains qui circulent en Corse ne dépendent plus de la SNCF, mais des Chemins de Fer de la Corse (CFC)
Mexico
Parlant de cette grève à un ami mexicain, je lui disais, car il y a peu de trains de voyageurs au Mexique, qu'elle était l'équivalent d'un blocage de tous les autocars et autobus qui transportent chaque jour des millions et des millions de travailleurs, à Mexico, dans les grandes villes et villages. La chose lui a semblé impensable au Mexique. Il faut dire aussi que les compagnie y sont fort nombreuses
