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En bateau vers les lions de mer du bout du monde (11)

Le point culminant d'un voyage, ce peut être le plus bas en altitude. Ce fut le cas bien sûr lors de la sortie en mer, en petit bateau confortable, à fond vitré pour voir les poissons, au départ du port de Cabo San Lucas : notre petit groupe s'est donc rendu, sous la conduite d'un pilote plein de verve, à l'extrémité rocheuse de la péninsule de Basse Californie, un vrai promontoire du bout du monde dont les roches érodées laissent voir, à partir de la mer de Cortés, l'océan Pacifique.

Les formes rocheuses, verticales, tourmentées, sont magnifiques et laissent deviner d'originales figures nées plus ou moins de l'imagination humaine. La playa del Amor qui donne sur les deux côtés de la pointe est fameuse ainsi que cette arche, El Arco, comparable à la française d'Etretat, qui montre que la nature sait créer des formes magiques dans une véritable dentelle de pierre.

Mais surtout la grande émotion fut celle de l'observation des animaux sauvages. Outre les oiseaux, parmi lesquels les pélicans sont emblématiques, et un cétacé, très loin à l'horizon, nous avons d'abord croisé à quelques mètres la nage d'un trio de ce que nous avons d'abord cru être de phoques, mais qui en fait devaient faire partie d'un importante colonie de lions de mer, plusieurs dizaines d'individus, qui se prélassaient sur un replat dans les rochers, prenant parfois, sortant de la sieste, l'attitude, qui pourrait paraître hautaine, les caractérisant. Les pilotes imitaient leurs cris pour établir une forme de curieux dialogue. Un magnifique spectacle qui fut complété, au retour, par une scène très drôle :

Ici ces grandes otaries, mammifères marins très évolués, font preuve de familiarité avec l'homme qu'elles connaissent bien. Nous en avons vu une fort grosse et audacieuse s'accrocher à l'arrière d'un bateau, et se faire traîner, juste pour quémander quelques poissons

Le seul défaut de ce promontoire du bout du monde serait peut-être d'être trop fréquenté par les touristes car les bateaux de promenades se multiplient à la pointe et de l'autre côté où roulent les premières vagues de l'océan. Mais allez-donc dissuader les gens d'aller voir ce qui est magnifique et les autochtones d'en faire une source de revenus ? On peut au moins leur recommander de garder à l'esprit que les animaux sauvages sont à respecter, et qu'il convient, vis à vis d'eux, de conserver des distances

Mais observez ce pélican qui non seulement se rapproche de l'homme, mais s'intéresse au modernisme !

PS : Nous sommes au 11e article de la série, heureusement que je l'ai morcelée !

En bateau vers les lions de mer du bout du monde (11)
En bateau vers les lions de mer du bout du monde (11)
En bateau vers les lions de mer du bout du monde (11)
En bateau vers les lions de mer du bout du monde (11)
En bateau vers les lions de mer du bout du monde (11)
En bateau vers les lions de mer du bout du monde (11)
En bateau vers les lions de mer du bout du monde (11)
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En bateau vers les lions de mer du bout du monde (11)
En bateau vers les lions de mer du bout du monde (11)
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En bateau vers les lions de mer du bout du monde (11)
Tag(s) : #Nature, #Basse Californie, #Mexique, #Los Cabos
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