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Une drôle de chenille se déplaçant en traînant son cocon !
Encore une découverte insolite dans le jardin, un hôte curieux apparu sur un mur blanc qui a ensuite exploré nos plantes vertes (philodendrons) avant de s'y fixer.
Il s'agissait d'un genre de chenille dont la partie inférieure du corps était protégée par une sorte de fourreau de soies tissées que l'animal traînait derrière lui, très lentement, comme un escargot partiellement sorti de sa coquille, ce fourreau mesurant environ cinq centimètres.
J'ai bien imaginé que cette drôle de chenille allait bientôt trouver l'endroit idéal pour s'immobiliser et se chrysalider à l'intérieur de ce drôle de cocon, afin de réaliser la métamorphose jusqu'à l'insecte parfait, le papillon. Mais quand finalement l'animal s'est solidement arrimé à une racine aérienne, je n'ai pas pu observer ce qui se passait à l'intérieur, ce qui aurait été fatal à l'objet de ma curiosité, qui s'était totalement refermé. Le cocon conservera donc son mystère
J'ai donc fait des recherches sur le net et trouvé qu'il pourrait s'agir de l'une des nombreuses espèces de psychés, appartenant à l'ordre des psychidae, évoquant la princesse de la mythologie grecque.
S'il s'agit d'un psyché dont le cocon peut se compléter de débris végétaux et minéraux (comme l'aquatique larve de phrygane de l'ordre des trichoptères, proche des papillons) on peut dire que les larves ou chenilles mangent les plantes parasitées, auxquels elles occasionnent des dégâts, qu'il en est de carnivores, que la chrysalide se forme dans le fourreau, que certaines femelles, aptères (sans ailes), ne quitteront jamais
Je conclurai en lançant un appel à « ceux qui savent » : si quelque entomologiste visite mon blog, il me dira bien à quelle espèces ou genre j'ai effectivement affaire !
