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Avant de présenter une rétrospective, comme je l'ai fait pour les églises et monuments précolombiens, des milieux naturels que nous avons eu l'occasion de traverser au Mexique, voici le reflet en images d'une petite sortie sur les hauteurs de Cuernavaca ; après celle-ci, je me suis trouvé peu riche en photos car nous sommes passés, par la colonie del Bosque, de routes revêtues extrêmement pentues (du 11 % en moyenne) à des sentiers caillouteux qui ne l'étaient pas moins, la vigilance s'exerçant donc davantage sur la tenue du guidon (du VTT) que sur le cadrage artistique de l'environnement.
Cependant, avec Victor, nous nous sommes régalés, car après avoir traversé l'habitat éparpillé dans les bois qui caractérise la colonia del Bosque, vaste résidence, nous nous sommes retrouvés en pleine forêt d'altitude, sous les hauteurs des Lagunas de Zempoala (3500 mètres d'altitude), où l'immensité, plantée de nombreux pins, est quasiment déserte.
Les sentiers accidentés n'y sont pas toujours faciles, et ce qui n'arrange rien, les cailloux sont parfois recouverts d'une épaisse couche de poussière légère qui s'envole au passage des roues. Il faut dire qu'ici il n'a pas plu depuis deux mois et que le ciel reste d'un bleu pur. Donc mieux vaut ne pas suivre de trop près un véhicule tout terrain ou même son compagnon d'aventure à vélo. Et mieux vaut ne pas mordre la poussière...
Mais à part cet inconvénient, l'environnement est magnifique, sauvage aussi, mais pas tout à fait car (eh oui) cette immense forêt est habitée.
Nous sommes d'abord passés à côté d'un centre équestre, fermé matutinalement, complètement isolé, loin du macadam, d'où la déduction que les cavaliers doivent pouvoir pratiquer leur activité favorite loin de la circulation automobile, ce qui est toujours préférable.
Puis nous avons traversé une ferme importante au milieu de ses cultures, notamment de tomates, et d'un bel élevage de moutons. Etonnant de voir ainsi des exploitations agricoles implantées en pleine forêt et plutôt loin des routes vraiment carrossables, à 2200 mètres d'altitude.
Voilà une description qui va faire envie aux amateurs de vélo de montagne puisque les sentiers que je décris sont idéaux pour la pratique de leur activité favorite et que j'en ai encore à découvrir.
Cependant, ici, il est toujours utile d'être en compagnie d'un gars du pays car sur ces itinéraires sauvages, je n'ai encore jamais rencontré de ces balisages, de ces fléchages des sentiers de randonnée, qui dans tous les massifs et forêts françaises sont aussi précieux et qu'incontournables et remplacent même les cartes IGN qui font défaut ici. Maintenant, je vous laisse regarder les photos, et imaginer les autres clichés que j'aurais pu faire !
Il me reste à débarrasser ma bécane de sa gangue poussiéreuse… avant de fourbir ma burette d'huile
