A Autun, l'autre porte romaine monumentale accessible au public est celle dite de Saint-André du nom de l'église médiévale installée dans la tour proche devenue plus tard temple protestant.

De même type que la porte d'Arroux (http://monpetitjournaldicietdailleurs.over-blog.com/2017/08/les-autunois-empruntent-toujours-une-porte-romaine-de-plus-de-2000-ans.html) elle possède quatre baies (deux piétonnes et deux pour les véhicules) qu'empruntait la voie romaine Langres-Besançon-Clermont, c'est à dire est-ouest se confondant avec le decumanus maximus, large artère située à l'intérieur des remparts.
Cependant, contrairement à la porte d'Arroux, se trouvant au nord de la ville, la porte Saint-André (située donc à l'est) ne donne plus de passage à une route. S'y localisait également une salle intérieure servant d'octroi.
Non loin a été conservé un morceau de rempart romain témoignant aussi de l'époque à laquelle Autun était considérée comme la sœur et émule de Rome, une ville prestigieuse donc, qui outre 6 km de remparts était riche de bien des équipements dont deux théâtres et un amphithéâtre (voir près du plan d'eau du Vallon).
Si les chars ne passent plus sous la porte Saint-André,par contre les piétons ne s'en privent pas, dans ce lieu où une petite halte est agréable, pour respirer le parfum de deux mille ans d'histoire, un peu moins en ce qui concerne la partie supérieure de la porte qui remonterait plutôt à l'antiquité tardive (à partir de la fin du 3e siècle) selon le guide Autun ville d'art et d'histoire.
La porte romaine sert de clocher au sanctuaire voisin.